Marc 13 : 32-33 « Quant au jour et à l’heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel ni le Fils : le Père seul les connaît. Faites bien attention, restez en éveil et priez, car vous ignorez quand ce temps viendra »
Matthieu 24 : 14 « Cette
bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier pour servir de
témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. »
1 Corinthiens 15 : 24 « Ensuite
viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père,
après avoir anéanti toute domination, toute autorité et toute puissance. »
« Vis chaque jour comme si c’était ton dernier
jour sur terre … » Nous avons tous, au moins une fois, entendu cette
phrase. Pour plusieurs qui n’ont pas l’espérance
d’une autre vie après la mort physique, cette phrase est une invitation à jouir
de la vie, à satisfaire toutes sortes de désirs qu’ils pourraient avoir sans se
soucier du lendemain. Mais pour un chrétien, cette phrase est une invitation à « préparer
son éternité ». En effet, pour un chrétien, vivre en supposant que chaque
jour pourrait être son dernier sur cette terre, implique vivre d’une manière
qui plaise à Dieu car il sait qu’il y a une vie après la fin de toutes choses qui
dépend de la manière dont il a vécu sur cette terre. Et la meilleure manière de vivre pour espérer le
salut éternel c’est de croire en Jésus.
Matthieu 16 : 27 « En
effet, le Fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père, avec ses anges,
et alors il traitera chacun conformément à sa manière d’agir »
Cependant, plusieurs considèrent la foi en Jésus
comme une sorte de carte blanche pour vivre dans le péché. Car, d’après eux,
dès que quelqu’un croit que Jésus est le Fils de Dieu qui a effacé toute
condamnation découlant du péché par Son sang, le péché n’existe plus et il
devient exempt de toutes ses conséquences. Cette conception est très erronée. En
effet, quoique nous n’ayons pas à mériter le Salut, Jésus ayant déjà payé prix
à notre place, cela ne constitue pas une carte blanche pour mener une vie de
dépravation, par exemple. Croire en le Salut que donne Jésus, c’est accepter de
faire mourir notre personne afin que Jésus vive en nous et prenne vraiment
notre place. Nous avons tendance à oublier que l’efficacité du Sang de Jésus
pour effacer le péché réside dans la pureté de Jésus. Donc pour conserver ce
salut, il faudrait que nous soyons purs également ; ce qui est impossible.
D’où l’importance d’accepter que Jésus vive en nous. En ce sens, quand Jésus
vit en nous, nous ne pouvons plus avoir un cœur haineux, rancunier, envieux, orgueilleux.
On ne peut plus être enclins à toute sortes de dépravations. On ne peut plus
aimer le mal. Car, rien de tout ça n’est
de Jésus. Lui, Il est amour, compassion, sainteté, droiture, pureté, perfection,
excellence, puissance. Donc, croire en Jésus n’est pas une simple parole, mais
un mode de vie. Quelqu’un qui dit croire en Jésus, mais qui ne pratique pas ce
mode de vie, est un menteur. Et c’est ainsi que plusieurs croyants auront une
grande surprise à la fin des temps en n’entrant pas dans le Royaume de Dieu,
car Celui par qui ils auraient mérité le Salut, n’a jamais vraiment vécu
en eux.
Les versets 3 à 6, du chapitre 2, de la première
épître de Jean résument parfaitement tout ce qui vient d’être dit :
« Si nous gardons les
commandements de Christ, nous savons par-là que nous l’avons connu. Celui qui
prétend l’avoir connu alors qu’il ne garde pas ses commandements est un
menteur, et la vérité n’est pas en lui. Mais l’amour de Dieu est vraiment
parfait en celui qui garde sa parole : c’est à cela que nous reconnaissons que
nous sommes en lui. Celui qui affirme demeurer en Christ doit aussi vivre comme
il a lui-même vécu »
J’invite donc chaque chrétien à vivre chaque
jour comme si c’était le dernier, ne sachant pas quand il va mourir ou quand arrivera
la fin, en manifestant la vie de Christ en lui afin qu’il soit vrai dans sa foi
en Dieu. Que chaque jour nous lisions le verset 7 du chapitre 7 de l’évangile
selon Matthieu afin qu’on se rappelle que le Salut s’obtient par Jésus et se
garde tant et aussi longtemps qu’Il vit en nous. N’éloignons pas, n’attristons
pas Son Esprit en nous.