Tuesday, July 30, 2024

La crainte de Dieu versus L’amour envers Dieu


Proverbes 3:12  «Mon fils, ne méprise pas la correction de l'Éternel, Et ne t'effraie point de ses châtiments; Car l'Éternel châtie celui qu'il aime, Comme un père l'enfant qu'il chérit.»

Apocalypse 3 : 19 « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »

1 Jean 4 : 18 « La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. »

Aujourd’hui, nous allons discuter de l’efficacité d’une relation avec Dieu basée plus sur l’amour que la peur.  Pourquoi est-il mieux que quelqu’un accepte Jésus par amour pour lui (1 Jean 4 : 19 « Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier ») plutôt que par peur d’aller en enfer au jour du jugement ? Pourquoi est-il plus efficace de choisir de ne pas pécher pour plaire à ce Dieu qu’on aime plutôt que par peur d’être puni ?

L’obéissance par la peur

La privation par la peur est toujours perçue comme un châtiment, un fardeau. Elle devient automatiquement un sacrifice fait à contre cœur et non volontairement comme il nous l’est recommandé dans la bible. La bible insiste sur le caractère volontaire que doit avoir tout sacrifice fait à Dieu. Car ce n’est qu’ainsi qu’il Lui sera agréable. Même quand le sacrifice de Jésus y est mentionné, la bible précise qu’Il s’est donné volontairement (Éphésiens 5 : 2 ; Hébreux 10 : 7-10 ; 1 Timothée 2 : 5-6 ; Hébreux 9 : 28 ; Galates 1 : 4 ; Marc 10 : 45 ; Tite 2 : 14 ; Hébreux 9 : 14, Philippiens 2 : 7-9 …). Prendre des engagements envers Dieu sous le coup de la peur est contraire au principe de la volonté donnée à l’homme dès la création. En effet, suivant le livre de Genèse, l’homme avait la capacité de choisir bien avant sa chute. Car l’Eternel avait placé l’arbre de la connaissance dans le jardin, à la portée d’Adam et d’Eve. Ils avaient le choix soit d’obéir et de ne jamais y toucher ou de désobéir et d’en manger. Donc, par respect pour ce principe, tout ce que nous faisons pour Dieu ne doit pas être fait sous contraintes, avec des murmures.  Et en écrivant cette dernière ligne l’un des meilleurs exemples qui vient en tête, est le passage biblique relatif aux sacrifices de Cain et d’Abel (Hébreux 11 : 4 « C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort » ).

Tout sentiment de peur finit par engendrer un sentiment de révolte. L’homme finit toujours par défier et se révolter contre ce qui l’effraie. Ceci explique un peu pourquoi nombreux sont ceux qui ont donné leur vie à Jésus par peur d’aller en enfer ou d’être punis, finissent par désister à un certain moment. Quelqu’un a dit un jour, que quand il était enfant, il a grandi avec l’image d’un « Dieu bourreau », toujours prêt à punir pour tout. Cependant, durant sa vie d’adulte, quand il a compris que Dieu lui a donné le pouvoir de choisir son chemin et que Dieu est d’abord Amour et un Dieu miséricordieux, il s’est adonné à plusieurs choses qui lui étaient jadis interdites, ce qui a failli le conduire à sa perte. Cela s’est produit parce qu’on lui a appris à craindre Dieu et non à l’aimer.

Combien de ceux-là qui se sont convertis vers les années 2000, pensant que c’était la fin du monde sont encore disciples de Christ aujourd’hui ? Combien parmi ceux-là qui ont donné leur vie à Christ après le terrible séisme qui a frappé Haïti en 2010 croyant qu’il s’agissait d’une punition de Dieu, sont encore, aujourd’hui, disciples de Christ ? Nous pourrions probablement citer d’autres catastrophes majeures historiques qui ont amené plusieurs à repenser leur choix pour sauver leur vie ; car, croyant que c’était la fin. Tout cela nous amène à croire qu’une conversion/changement de cœur motivé par la peur porte rarement des fruits sur le long terme. Ce qui est totalement contre-productif. Toute décision découlant de la peur sera toujours sujette à reconsidération aujourd’hui ou demain.

Sacrifice/obéissance par amour ? (Psaumes 40 : 8)

Dieu prend plaisir dans ce qui est fait sans murmures, avec le cœur léger. (2 Corinthiens 9 : 7, Lévitique 19 : 5). Il ne peut y avoir de regrets dans ce qui est fait par amour. Celui qui suit Dieu par amour arrive à pratiquer la patience et la persévérance. Car quand on aime, on croit, on fait confiance. La marche avec Dieu exige tout cela. Elle requière une relation étroite faite de communication, de confiance et de prédisposition à faire les sacrifices qu’il faut pour plaire à Dieu. De même que par amour pour nos parents, parce que nous voulons les rendre fiers, qu’ils soient présents ou absents, nous sommes prêts à renoncer à certains plaisirs, à faire des sacrifices, à bosser durs. Les parents aussi, par amour pour leurs enfants acceptent de se priver de plusieurs choses pour satisfaire les besoins de leurs enfants. J’aime souvent prendre en exemple certains mères et/ou pères, qui sont prêts à consacrer plus de la moitié de leurs revenus dans des écoles d’élites ; car croyant que c’est l’un des moyens d’assurer un bon avenir à leurs enfants. Leur obligation en tant que parents est d’éduquer leurs enfants, absolument rien ne les oblige à leur payer des écoles privées, mais ils le font de manière volontaire, par amour.

Nous devons, de la même manière aimer Dieu d’abord afin que nous évitions le péché, non pas parce que nous croyons qu’il va nous punir, mais parce que nous ne voulons pas L’attrister, car nous L’aimons. Nous sommes zélés dans l’évangile, pas par crainte du jugement dernier, mais parce que nous avons comme objectif de rendre Jésus fier.

Marc 12 : 33 Et que l'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.

Cependant, plusieurs d’entre nous se demandent pourquoi la punition divine existe, si l’homme a le droit de choisir sa voie ? Ceci sera abordé dans un autre article. Mais nous allons glisser ce verset de la bible qui résume, un peu, toutes les réponses que nous pourrions apportées à cette question légitime.

Ecclésiaste 8 : 11 « Parce qu'une sentence contre les mauvaises actions ne s'exécute pas promptement, le coeur des fils de l'homme se remplit en eux du désir de faire le mal. »

FEAR vs. LOVE FOR GOD!

 

Proverbs 3:12  «For whom the Lord loveth he correcteth; even as a father the son in whom he delighteth.»

Revelation 3 : 19 « As many as I love, I rebuke and chasten: be zealous therefore, and repent. »

1 John 4 : 18 « There is no fear in love; but perfect love casteth out fear: because fear hath torment. He that feareth is not made perfect in love.. »

We'll talk about how a relationship with God based on love is more effective than one based on fear.  Why should we accept Jesus out of love for him, not out of fear? (1 John 4 : 19 « We love him, because he first loved us»). Why should we choose not to sin to please God, not out of fear ?


Obedience out of fear

Deprivation out of fear is always perceived as punishment. It automatically becomes a sacrifice made unwillingly and not voluntarily, as the Bible recommends. The Bible insists that any sacrifice to God must be voluntary. Only then will it be pleasing to Him. Even when Jesus' sacrifice is mentioned, the Bible makes it clear that He gave Himself voluntarily. (Ephesians 5 : 2 ; Hebrews 10 : 7-10 ; 1 Timothy 2 : 5-6 ; Hebrews 9 : 28 ; Galatians 1 : 4 ; Mark 10 : 45 ; Titus 2 : 14 ; Hebrews 9 : 14, Philippians 2 : 7-9 ; …). 

Making commitments to God out of fear is contrary to the principle of the will given to man in the beginning. Indeed, according to the book of Genesis, man could choose long before his fall. For God had placed the tree of knowledge in the garden, within the reach of Adam and Eve. They had the choice of either obeying and never touching it, or disobeying and eating from it. So, out of respect for this principle, anything we do for God must not be done under duress, with murmurs.  And as I write this last line, one of the best examples that comes to mind is the biblical passage relating to the offerings of Cain and Abel (Hebrews 11 : 4 « By faith Abel offered unto God a more excellent sacrifice than Cain, by which he obtained witness that he was righteous, God testifying of his gifts: and by it he being dead yet speaketh» ).

Fear leads to rebellion. People rebel against what frightens them. This goes some way to explaining why so many of those who gave their lives to Jesus out of fear of going to hell at some point or being punished, end up desisting. Someone once said that, as a child, he grew up with the image of an “executioner God”, always ready to punish for everything. However, during his adult life, when he realized that God had given him the power to choose his own path and that God is first and foremost Love and a merciful God, he indulged in many things that were once forbidden to him, which almost led to his downfall. This happened because he was taught to fear God, not love Him.

How many of those who were converted around the year 2000, under the impression that it was the end of the world, remain followers of Christ today? How many of those who embraced Christianity in the wake of the catastrophic earthquake that struck Haiti in 2010, attributing it to divine retribution, remain devout today? It is likely that other significant historical events have prompted many to reconsider their decisions to save their lives, believing that this was the end. This suggests that a conversion/change of heart motivated by fear rarely produces long-term results. This is counterproductive. Any decision based on fear is likely to be subject to reconsideration today or tomorrow.

Sacrifice/obedience out of love (Psalms 40 : 8)

God is pleased with what is done without complaint and with a positive attitude. (2Corinthians 9 : 7, Leviticus 19 : 5). There can be no regrets in what is done out of love. The one who follows God out of love comes to practice patience and perseverance. For when we love, we believe, we trust. Walking with God requires all this. It requires a close relationship based on communication, trust and a willingness to make the sacrifices necessary to please God. Similarly, in order to make our parents proud, whether they are present or absent, we are willing to forego certain pleasures, make sacrifices, and work hard. Similarly, parents are willing to make significant personal sacrifices to meet their children's needs and expectations. I frequently cite the example of parents who are willing to allocate over half of their income to elite schools, with the belief that this is an effective strategy for ensuring a bright future for their children. It is the responsibility of parents to educate their children. There is no obligation to pay for private schools, but many parents choose to do so out of love and commitment to their children's future.

We must, in the same way, love God first to the point we avoid sin, not because we believe He will punish us, but because we don't want to disappoint Him, because we love Him. Our zeal for the gospel is not driven by fear of judgment but by a desire to honor Jesus.

Mark 12 : 33 “And to love him with all the heart, and with all the understanding, and with all the soul, and with all the strength, and to love his neighbour as himself, is more than all whole burnt offerings and sacrifices”.

Nevertheless, many of us question the rationale behind divine punishment when human beings are presumed to have the capacity to choose their own destiny. This is a topic that requires further discussion and will be addressed in a subsequent article. We will conclude with a verse from the Bible that succinctly addresses this valid question.

Ecclesiaste 8 : 11 « Because sentence against an evil work is not executed speedily, therefore the heart of the sons of men is fully set in them to do evil.»

The Intercessor

  Ezekiel  22 : 30 « I looked for someone among them who would build up the wall and stand before me in the gap on behalf of the land so I w...